Marine Le Pen – Candidate à la présidentielle

Parti politique : Front National

Candidate à la Présidentielle hors primaires

Suivre l’actualité de Marine Le Pen :

Les positions biopolitiques de Marine Le Pen

Protéger l'embryon humain

« Il faut interdire la recherche sur l’embryon purement et simplement. Un certain nombre de chercheurs, opposés à l’utilisation de l’embryon, soulignent d’ailleurs que c’est choisir la facilité, alors qu’il existe d’autres moyens de faire avancer la recherche comme les cellules souches du cordon ombilical. Le rôle des responsables politiques, c’est de poser des limites. »

La Croix – le 14 février 2011 

Résister à l'eugénisme et au transhumanisme

Ne s’est pas prononcé publiquement sur le sujet.

Prévenir l'IVG

« Je suis opposée à la dernière loi sur le « délit d’entrave numérique ». Le gouvernement a créé les conditions d’un effondrement de la liberté d’expression. Il ne peut pas décider des sujets dont on a le droit de parler, et de ne pas parler. On a le droit d’être contre l’accès à l’IVG, et de le dire. » Famille Chrétienne – 08.03.2017

 

Aujourd’hui, parmi les dirigeants du FN, personne n’est pour une restriction de l’accès à l’IVG. Par conséquent, je ne toucherais pas à l’IVG, ni à ses conditions de remboursement. En revanche, je suis opposée à la dernière loi sur le « délit d’entrave numérique ». Le gouvernement a créé les conditions d’un effondrement de la liberté d’expression. Il ne peut pas décider des sujets dont on a le droit de parler, et de ne pas parler. On a le droit d’être contre l’accès à l’IVG, et de le dire. »

Famille Chrétienne – 08 mars 2017

« Le périmètre de l’accès à l’IVG et son remboursement ne font pas partie de mon programme »

LCI – le 06 décembre 2016

Protéger l'enfant de la PMA sans père

« Je souhaite également continuer de réserver la procréation médicalement assistée (PMA) comme réponse médicale aux problèmes de stérilité, et donc ne pas l’accorder aux célibataires. La PMA restera réservée en cas de problème médical. Comprenez qu’un couple qui a un souci de fertilité doit pouvoir y avoir recours. »

Famille Chrétienne – 08 mars 2017

Refuse la PMA pour les homosexuelles, considérant que cela ouvre la voie à la gestation pour autrui (GPA), à laquelle elle est « extrêmement opposée ».

Le monde – 15 janvier 2017

87 : « Face aux pressions d’autorités supranationales, maintenir l’interdiction de la GPA et réserver la PMA comme réponse médicale aux problèmes de stérilité. »

Marine 2017 – 144 engagements présidentiels

Défendre l'enfant et la femme contre la GPA

« Je suis radicalement opposée à la gestation pour autrui (GPA), et je ne veux pas de mesure visant à rendre valides les GPA effectuées à l’étranger … »

Famille Chrétienne – 08 mars 2017

Refuse la PMA pour les homosexuelles, considérant que cela ouvre la voie à la gestation pour autrui (GPA), à laquelle elle est « extrêmement opposée ».

Le monde – 15 janvier 2017

« Face aux pressions d’autorités supranationales, maintenir l’interdiction de la GPA et réserver la PMA comme réponse médicale aux problèmes de stérilité. »

Marine 2017 – 144 engagements présidentiels

Préserver l'intégrité du mariage

« Je veux créer une union civile (Pacs amélioré) qui viendra remplacer les dispositions de la loi Taubira, afin que les couples de même sexe bénéficient de facilités patrimoniales. Je suis contre l’adoption par les couples de même sexe. Un enfant qui est adopté démarre avec un certain nombre de difficultés dans la vie, et donc il faut lui donner la chance de grandir avec un papa et une maman. »

Famille Chrétienne – 08 mars 2017

Se dit contre le mariage homosexuel, « car je suis pour que la filiation soit réservée à un papa et une maman »

L’Obs présidentielle – Le 10 février 2017

 

87: « Créer une union civile (PACS amélioré) qui viendra remplacer les dispositions de la loi Taubira, sans effet rétroactif. »

Marine 2017 – 144 engagements présidentiels

Accueillir et soutenir les personnes handicapées

programme_candidat

La prise en charge du handicap doit être renforcée (engagement n°88), en donnant aux MDPH(maisons départementales des personnes handicapées) les moyens humains et financiers pour répondre aux attentes des Français en situation de handicap. Le montant de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) sera revalorisé de 200€, pour atteindre au moins le seuil de pauvreté, afin de permettre à nos compatriotes en situation de handicap de vivre dans la dignité, et les revenus du conjoint ne seront plus pris en compte dans le calcul du montant de l’AAH, pour éviter les situations de dépendance financière du bénéficiaire vis-à-vis de son conjoint.

Pour nous, tous les Français sont égaux. C’est pourquoi nous nous engageons à lutter contre les discriminations fondées sur l’état de santé et le handicap (sachant que celles-ci sont la principale cause de discrimination), et de favoriser l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap qui sont en mesure d’occuper un emploi, grâce à des incitations fiscales pour les employeurs et une aide à la création d’entreprise plus importante, ainsi qu’un accompagnement plus efficace des personnes en situation de handicap souhaitant créer leur activité. Nous donnerons également un coup d’accélérateur à la mise en conformité des établissements recevant du public aux critères d’accessibilité et nous instaurerons un standard d’accessibilité pour les Français sourds et malentendants, et aveugles et malvoyants (engagement n°89)

Site de campagne : engagements 88 et 89

Accompagner le grand âge et la dépendance

« Afin de s’adapter au vieillissement de la population, et à l’augmentation inéluctable du nombre de personnes âgées dépendantes, dont la prise en charge est aujourd’hui défaillante, nous nous engageons à créer une nouvelle branche de Sécurité sociale, dédiée à la perte d’autonomie et à la dépendance (engagement n°69). En effet, chaque année, plus de 7 milliards d’euros restent à charge des familles de personnes dépendantes : le coût mensuel moyen d’un séjour en EHPAD est de 2400€, dont plus de 1400€ restent à la charge du résident et de son entourage. Nous n’acceptons pas cette situation, et nous nous engageons, par la création de cette nouvelle branche de Sécurité sociale, à davantage financer par la collectivité la prise en charge de la dépendance.

Les aidants familiaux, qui accomplissent un travail formidable aux côtés des personnes dépendantes, doivent pouvoir être reconnus pour leurs efforts, et c’est pourquoi nous donnerons un trimestre de retraite pour cinq trimestres passés à s’occuper d’un proche dépendant.

Des « structures et services relais » doivent être développées afin de permettre aux aidants de bénéficier effectivement de leur droit au répit, cela pourra se faire en professionnalisant les services d’aide à domicile, et permettra à un plus grand nombre de personnes âgées de se maintenir à leur domicile plutôt que d’être placées en institution.

La lutte contre l’isolement et la dénutrition des personnes âgées sera favorisée par l’implication d’associations locales, et la création d’un service civique d’accompagnement de personnes âgées, qui seront bénéfiques à la fois aux personnes âgées et aux jeunes qui s’enrichiront humainement de cette expérience.

La prise en charge en EHPAD bénéficiera de l’augmentation du personnel soignant et accompagnant, qui est souvent trop peu nombreux pour faire face au nombre élevé de résidents. La télémédecine sera développée dans ces établissements afin de parer au manque de professionnels, et le matériel servira également à la mise en place de programmes de téléformation continue pour les soignants. » – Programme Santé 2017 – page 10 et 11

 

A rappelé sa mesure phare de 2012, la « création d’une cinquième branche de la sécurité sociale consacrée à la dépendance », et promis d’évoquer prochainement les sujets de « la dépendance, des services de proximité, des petites retraites, du maintien des commerces en milieu rural, de la solidarité entre générations et de la consolidation de notre pacte social ».

L’express – Le 20 octobre 2016

Développer les soins palliatifs

« Je suis pour ne pas aller au-delà de la loi Leonetti. Je pense que les soins palliatifs sont un vrai chantier qui n’a pas encore pris la plénitude de ce qu’il devrait être en France. La gestion de la souffrance, de manière générale, n’est pas au niveau d’un grand pays avancé et attaché à l’humain que devrait être la France. » Famille Chrétienne11 mars 2017

Lutter contre l'euthanasie et le suicide assisté

« Je suis favorable à l’esprit de la loi Leonetti de 2005, mais aussi à celle de 2016 (…) le cadre législatif est le plus respectueux de la réalité médicale, humaine et sociétale. Je souhaite maintenir à domicile les personnes concernées ou dans des petites structures spécialisées afin d’avoir des moments d’accompagnement dans les meilleures conditions. Il faut poursuivre le travail législatif engagé et investir autant que nécessaire dans les centres dédiés à la fin de vie. »

Libération – Le 18 mars 2017

Share This