Nicolas Sarkozy – Primaire à Droite
Les positions biopolitiques de Nicolas Sarkozy
N’a pas annoncé de mesures particulières
N’a pas annoncé de mesures particulières
N’a pas annoncé de mesures particulières
« Je considère que la stérilité partielle est un tel problème pour les couples hétérosexuels que si la médecine peut favoriser la fertilité, je ne vois pas pourquoi on ne le ferait pas. Je parle évidemment pour les couples hétérosexuels. » – Famille chrétienne – magazine n°2021 du 4 octobre 2016
« Concernant la GPA, je suis opposé pour les couples homosexuels comme pour les couples hétérosexuels, car elle ouvre la voie à la marchandisation du corps humain que je refuse. Je considère qu’il n’y a pas de droit à l’enfant. Il y a un désir d’enfant. L’enfant est un mystère. Quand on croit, c’est un mystère divin. Quand on ne croit pas, c’est un mystère tout court. (…) Je suis favorable à une initiative internationale [de constitutionnalisation de l’interdiction de la GPA] L’idée serait de pouvoir interdire aux ressortissants de pays qui n’acceptent pas la GPA – comme la France – de la pratiquer dans des pays où elle est autorisée. Cela permettrait d’éviter qu’on contourne la loi par l’argent et par l’extraterritorialité. » – Famille chrétienne – magazine n°2021 du 4 octobre 2016
« Je suis opposé à toute forme de GPA, pour les homosexuels comme pour les hétérosexuels. La France devrait prendre une initiative internationale pour que les pays qui autorisent la GPA la réservent à leurs nationaux » – La Croix – 24.03.2016
« Je ne souhaite (donc) pas qu’on légifère à nouveau, parce que la priorité doit être de rassembler les Français » (…) « Jamais je n’ai eu l’intention de contester la légitimité d’un mariage homosexuel. Il ne sera donc pas question de démarier les mariés ou de revenir sur le principe du mariage homosexuel ». (…) « La mairie étant le lieu symbolique, du point de vue civil, il n’y aucune raison que les homosexuels soient privés de cette reconnaissance. Une cérémonie de mariage à la mairie pour les couples homosexuels me semble juste. – Livre : La France pour la vie – p.155 à 157.
« Il faut abroger la loi Taubira » à l’occasion du meeting organisé par l’association Sens commun. – Source : HuffingtonPost – 15/11/2014
« La politique en faveur du handicap est un enjeu majeur de solidarité, une grande cause nationale.(…). Nous amplifierons nos efforts, en relevant le défi de l’accessibilité physique mais aussi numérique, de la scolarisation, des places manquantes dans des structures médico-sociales et de l’accès à l’emploi. Je veux en particulier sur la scolarisation des enfants handicapés une action forte. Beaucoup reste à faire pour tenir compte des attentes et des besoins des familles lorsque l’on sait que certaines sont contraintes de les scolariser à l’étranger, en Belgique notamment. Dans un grand pays comme le nôtre, c’est choquant. Nous devons y remédier ». – Livre : Tout pour la France – p. 219.
« Le vrai scandale, c’est l’isolement dans lequel tant de nos compatriotes terminent leur vie. C’est un défi de solidarité pour nous tous et un devoir vis-à-vis de nos aînés ». – Famille chrétienne – magazine n°2021 du 4 octobre 2016
« Je souhaite créer une aide à l’hébergement pour les personnes âgées dépendantes en maison de retraite, récupérable sur les successions, dont le niveau varierait en fonction des revenus. Son coût global sera de 500 millions d’euros. (…) Parallèlement, nous devons préparer un grand plan de création de places dans les maisons de retraite, pour anticiper l’arrivée aux âges les plus élevés des premières générations du baby-boom, à partir de 2025. Cela nous conduira à engager la création d’un véritable cinquième risque au sein de la Sécurité sociale, car la dépendance est un enjeu de cohésion sociale que la société doit prendre en charge ». – Livre : Tout pour la France – p.220
« La priorité pour mourir dans la dignité passe d’abord par l’accès au droit de chacun à bénéficier de soins jusqu’à la fin de sa vie. C’est une obligation morale pour les familles confrontées à ces difficultés et une demande forte des praticiens. » (…) « L’offre de soins palliatifs a presque doublé, de 3 000 lits en 2007 à plus de 5 000 en 2012, grâce au plan national que j’avais initié en 2008. J’ai conscience que ce n’est pas encore suffisant, mais les médecins regrettent surtout que cet effort n’ait pas été poursuivi depuis, comme la Cour des comptes l’a rappelé dans un rapport de 2015. Je veux que pour le prochain quinquennat, notre retard puisse être rattrapé en se donnant pour objectif de doubler le nombre de places, au-delà du seul cadre hospitalier, pour apporter cette aide aux familles. » (…) « La façon dont une société accompagnent ceux qui sont le plus gravement malades vers leur fin est un signe de civilisation. Souffrir d’une maladie ne doit pas conduire à un sentiment d’abandon mais au contraire à un surcroît de solidarité et d’attention. » – Livre : Tout pour la France – p. 221
« J’ai toujours été opposé à l’euthanasie. La seule exception pour moi, c’est quand la vie n’est plus la vie, qu’on n’est plus que souffrance, qu’artificialité. Je comprends qu’on arrête la vie quand elle n’est plus la vie. J’ai toujours pensé qu’il y avait une zone grise qui appartenait au secret du patient, de sa famille et du médecin, et qui ne devait pas être codifiée » (…) « Je suis contre l’euthanasie. Cela dit, je suis contre l’idée que la loi doit tout régler. Quand vous êtes à côté de la personne que vous aimez, qui est vraiment au bout du bout de la vie, qui ne peut plus vivre tellement elle souffre, ce n’est pas la loi qui peut régler cela, mais le dialogue confiant entre un médecin, la personne qui vous aime et vous. Si je suis confronté à cette situation, je préfère que les personnes qui m’aiment et le médecin décident plutôt que la loi » – Famille chrétienne – magazine n°2021 du 4 octobre 2016
[parlant de l’affaire Lambert] « Est-ce une nouvelle loi qui résoudra ce drame ? Je ne le crois pas. Je sais que les Suisses ont codifié l’euthanasie. Ils ont ainsi prévu dix-huit cas répertoriés où elle est possible. Il suffit de cocher la bonne cas dans le formulaire, et on organise ainsi sa mort. Je considère cela glaçant, et surtout bien peu adapté à nos sociétés latines. » – Livre : La France pour la vie – p. 159