Position prise en tant que Premier Ministre : « Oui, pour le gouvernement, pour le président de la République, ce débat est tranché, il est tranché depuis le début du quinquennat. La France est opposée à la GPA, parce qu’elle est opposée, au nom de ses valeurs, au nom du progrès et de l’humanisme, à toute forme de commercialisation des êtres humains et d’expérimentation en ce domaine. Je le dis ici, nous refusons qu’une femme puisse être rémunérée pour abandonner son enfant nouveau-né à ceux qui l’ont payée»
20 minutes – 7 octobre 2014
Position prise pendant la primaire socialiste de 2011 : « Si celle-ci est maîtrisée, elle est acceptable, donc j’y suis favorable … Il y a possibilité d’y recourir dans les pays voisins. Je considère que cela doit concerner toutes formes de couples, mais il faut qu’il y ait des règles précises qui encadrent la GPA, car elle soulève de nombreuses interrogations. » À ceux qui y sont « par principe hostiles » car ils redoutent une « dérive vers une marchandisation des corps », M. Valls répondait que c’était « une évolution incontournable ».
Le Monde – 3 octobre 2014