François Fillon – Présidentielle
Parti politique : Les Républicains
Candidat à la Primaire de la droite
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Les positions biopolitiques de François Fillon
A la question du journaliste : « Est-ce que vous abrogerez la loi autorisant la recherche sur l’embryon ?
Réponse de François Fillon : « non non non je vous rappelle que j’ai été ministre de la recherche j’ai toujours défendu le progrès beaucoup plus que le gouvernement actuel et je n’ai pas de leçon à recevoir sur ce sujet. » RMC – lundi 3 avril 2017
A voté contre la loi du 6 août 2013, autorisant, sous certaines conditions, la recherche sur l’embryon.
«Je suis gaulliste. Et de surcroît je suis chrétien. Cela veut dire que je ne prendrai jamais une décision qui sera contraire au respect de la dignité humaine, au respect de la personne, de la solidarité.»
TF1 – mardi 3 janvier 2017
Journaliste : Est-ce que vous abrogerez le délit d’entrave à l’IVG ?
« Ce n’est pas un délit d’entrave à l’IVG, … c’est un délit d’entrave à l’information. Autant quand les sites sont en contradiction avec les lois républicaines, ils doivent être interdits, mais un délit d’entrave à l’information ? Je l’abrogerai. » RMC – mardi 3 avril 2017
« Personne ne reviendra sur la loi Veil. En même temps, l’avortement reste souvent un drame intime. Il faut, autant que faire se peut, que cela reste un dernier recours, et que les femmes en détresse soient écoutées et accompagnées. C’était l’esprit de la loi, à l’origine. J’étais contre l’instauration du « délit d’entrave numérique » et je constate que la décision du Conseil constitutionnel conforte mon idée qu’il faut prendre garde à la liberté d’expression. Il est en effet paradoxal de brader une liberté au nom d’une autre liberté. Il faudra corriger ce qui a été fait … l’abroger ! Le texte ne me convient pas. Il existe déjà des lois pour réprimer les propos ou les actes contraires à la liberté. »
Famille Chrétienne – Le 23 mars 2017
«Je suis gaulliste. Et de surcroît je suis chrétien. Cela veut dire que je ne prendrai jamais une décision qui sera contraire au respect de la dignité humaine, au respect de la personne, de la solidarité.»
TF1 – Le 3 janvier 2017
« J’ai voté tous les textes qui voulaient améliorer l’accès pour les femmes à l’IVG, y compris le dernier qui était proposé par la gauche. Faire planer un doute, c’est inqualifiable ».
Europe1 – Le 23 novembre 2016
« Je crois au caractère sacré de la vie que m’a enseigné le catholicisme, mais je considère l’interruption volontaire de grossesse comme un droit fondamental. Il y a longtemps que j’ai tranché en conscience. » –
Livre Faire – p.169
« Dans mon livre, j’ai commis une erreur. Je vais la reconnaître devant vous, j’ai commis une erreur quand j’ai écrit que l’avortement était un droit fondamental. Ce n’est pas ce que je voulais dire. Ce que je voulais dire : c’est un droit sur lequel personne ne reviendra. Je suis capable de faire la différence entre ces convictions et le bien public, l’intérêt général. Je considère que l’intérêt général, c’est de ne pas rouvrir ce débat. Le mot de « droit fondamental » était un mot qui pouvait choquer, ce n’était pas la bonne écriture : c‘est un droit, personne ne reviendra dessus, et certainement pas moi. « Droit fondamental », ce n’est pas l’expression que j’aurais utilisé si c’était à refaire…»
L’émission politique, France 2 – Le 27 octobre 2016 – reportage du meeting du 22/06/16 dans les Yvelines
« L’AMP restera interdite aux couples de femmes et aux femmes seules. »
Site de campagne : Fillon2017.fr
« Je suis opposé à toute forme de GPA, pour les homosexuels comme pour les hétérosexuels. La France devrait prendre une initiative internationale pour que les pays qui autorisent la GPA la réservent à leurs nationaux »
La Croix – 24.03.2016
«Je suis gaulliste. Et de surcroît je suis chrétien. Cela veut dire que je ne prendrai jamais une décision qui sera contraire au respect de la dignité humaine, au respect de la personne, de la solidarité.»
TF1 – mardi 3 janvier 2017
« J’ai regretté la brutalité avec laquelle le mariage pour tous a été instauré… Je suis intervenu à la tribune de l’Assemblée nationale pour demander au gouvernement de ne pas imposer à la société française une réforme qui heurtait la conscience de beaucoup de nos concitoyens ». (…) « Je proposerais aux Français une nouvelle écriture de la loi Taubira, sans remettre en cause le principe du mariage, mais pour éviter tout franchissement des lignes rouges que constituent à mes yeux la procréation médicalement assistée et la hgestation pour autrui. Je n’ai jamais varié sur ce point. Il faut arrêter de se raconter des histoires : aucune majorité ne reviendra sur le mariage des couples homosexuels. Il faut en revanche corriger les excès de cette loi. Il n’y a pas de droit à l’enfant. Cette notion est profondément malsaine. Elle procède d’un incroyable égoïsme qui fait de l’enfant un simple instrument du bonheur de ses parents. »
Livre : Faire – p. 169 – 170
« Je ne reviendrai pas sur le mariage pour tous car ce serait revenir sur la reconnaissance de l’amour homosexuel. »
LCP, 5/10/2016
A voté contre la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe.
« La règle serait ainsi posée que la filiation ne peut être établie de manière exclusive qu’à l’égard de deux parents de sexes différents. En revanche, les parents de même sexe pourront toujours recourir aux adoptions simples qui, selon l’appréciation du juge, peuvent correspondre à l’intérêt de l’enfant ».
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« Seule une politique volontariste en direction des personnes handicapées, dans l’esprit de la grande loi de 2005 voulue par le président Chirac, nous permettra de réaliser une société solidaire reconnaissant à chacun sa place et sa dignité. Mieux prendre en compte le handicap dans la tarification à l’activité des établissements de santé ou la médecine libérale doit permettre d’offrir des soins plus adaptés aux besoins spécifiques des personnes handicapées. Il faut amplifier l’accueil des élèves en situation de handicap dans les écoles ordinaires, car la différence d’un enfant est une richesse pour les autres enfants, et réciproquement. Il faut renforcer la formation des auxiliaires de vie. Nous devons aider et mieux accompagner les aidants familiaux qui doivent bénéficier de périodes de répit, de soutien extérieur. Et bien sûr combler notre retard pour les établissements d ‘accueil, tant pour les enfants que pour les adultes. Il y a aussi l’enjeu de la mise en œuvre de l’accessibilité. Transports, logements : nos concitoyens handicapés doivent trouver des solutions pour les aider. »
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«Je suis gaulliste. Et de surcroît je suis chrétien. Cela veut dire que je ne prendrai jamais une décision qui sera contraire au respect de la dignité humaine, au respect de la personne, de la solidarité.»
TF1 – mardi 3 janvier 2017
« Les personnes handicapées doivent avoir toute leur place dans notre pays. Le handicap est un enjeu de solidarité. »
Il plaide pour une meilleure prise en charge de la dépendance et veut encourager le financement de la dépendance par l’assurance ; harmoniser le processus d’instruction, de décision et de contrôle de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) ; lancer une grande campagne nationale pour financer la recherche sur la maladie d’Alzheimer , faire de l’aide aux personnes âgées une priorité de l’engagement de service civique.
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» Sur les soins palliatifs, la France part de loin. Il faut accélérer le mouvement sur les structures et sur la formation des personnels soignants dont je tiens à saluer le professionnalisme et le dévouement. » Famille Chrétienne – Le 23 mars 2017
A mis en oeuvre le plan de développement des soins palliatifs 2008-2012, sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy.
«Je suis gaulliste. Et de surcroît je suis chrétien. Cela veut dire que je ne prendrai jamais une décision qui sera contraire au respect de la dignité humaine, au respect de la personne, de la solidarité.»
TF1 – mardi 3 janvier 2017
Si le gouvernement rompait tout de même avec l’esprit de la loi Leonetti, au pouvoir la droite devrait-elle y revenir ? Je pars d’un principe : le législateur n’a pas la légitimité pour écrire dans un texte les conditions dans lesquelles on donne la mort. Rompre avec cet esprit serait pour moi irresponsable et inacceptable. Donc, oui, je serais dans cette hypothèse pour une réécriture afin de revenir à l’esprit de la loi Leonetti.
La Croix, 4 mars 2014
La question est de savoir si la société est en mesure de légiférer pour s’accorder le droit de donner la mort. J’estime que cette limite ne doit pas être franchie ! La question de la légalisation en France de l’euthanasie est revenue ces derniers jours dans le débat public, à l’occasion de l’adoption d’une proposition de loi par la commission des affaires sociales du Sénat. A titre personnel, je suis hostile à la légalisation d’une aide active à mourir ; ce n’est pas ma conception du respect de la vie humaine et des valeurs qui fondent notre société.
Tribune dans Le Monde, 24 janvier 2011
A voté pour la loi du 2 février 2016, créant de nouveaux droits pour les malades et les personnes en fin de vie.