Jacques Cheminade – Candidat à la présidentielle
Les positions biopolitiques de Jacques Cheminade
Aucune prise de position ou d’engagements publics connus à ce jour sur ces sujets
« Le quatrième défi est de rendre les conditions de l’IVG plus humaines. Aucune méthode de contraception n’étant sûre à 100 %, l’IVG est un recours dans ces cas d’échec. Cependant, beaucoup reste à faire dans ce domaine. Les conseils pré-IVG, qui ne sont plus obligatoires depuis la loi du 4 juillet 2001, devront être dans tous les cas proposés (aujourd’hui ils ne le sont que dans 33 % des établissements, taux qui descend à 6 % dans le secteur privé). La possibilité d’un entretien post-IVG, seulement obligatoire pour les mineures, devrait aussi être généralisée (aujourd’hui, 16 % seulement des structures le proposent). Il n’y a que 39 % des cas où des psychologues réalisent ces entretiens, et les équipes de conseillers conjugaux et familiaux (CCF) sont rares. Je demanderai qu’une profession de CCF soit reconnue dans les statuts de la fonction hospitalière et territoriale, avec la présence obligatoire d’au moins une personne ainsi formée dans les centres pratiquant l’IVG. Un réel accueil, une écoute et une prise en charge des demandeurs d’IVG doivent être mis en place, leur permettant de s’exprimer librement et de déterminer leur choix en toute liberté. Aujourd’hui, on en reste presque toujours à une consultation formelle d’une dizaine de minutes. Enfin, le nombre d’établissements pratiquant l’IVG se réduit car la valorisation de l’acte pour le praticien est trop faible : 383 euros pour une IVG avec anesthésie générale et 257 euros pour une IVG médicamenteuse, contre plus du double pour une fausse couche. Ce qui fait qu’avec la tarification à l’activité, le secteur privé abandonne de plus en plus les IVG. Je propose d’augmenter de 50 % le forfait, en espérant que le nombre d’actes diminuera rapidement avec l’extension d’une contraception adéquate et responsable, au sein d’une société dans laquelle l’enfant sera vu comme une chance d’avenir et non comme le résultat d’un caprice ou une charge. Une IVG est toujours une décision dramatique, quelles que soient les convictions personnelles de celles et de ceux qui la prennent. Mon objectif est d’une part d’assurer que se fasse dans les meilleures conditions possibles ce qui autrement se ferait dans des conditions dramatiques, et d’autre part que le recours en soit réduit par une politique de responsabilisation et d’espérance en une société future plus juste et meilleure. »
« Je ne vois pas au nom de quoi on pourrait refuser la PMA à toutes les femmes. Je suis donc pour la PMA sous le contrôle et la responsabilité d’un médecin. » Le Monde – réponse aux Décodeurs du 17 mars 2017
« Augmenter les moyens dévolus aux unités de soins palliatifs est la meilleure protection contre l’euthanasie ». Avant de parler d’un droit à mourir, il faut d’abord « un droit de vivre dans la dignité », même si la fin de vie ne doit pas être synonyme de douleur et de souffrance. La recherche doit ainsi être développée afin de mettre en place de meilleurs anti-douleurs qui ne soient pas des opiacées. Libération – Le 18 mars 2017
Déjà lors de la dernière élection présidentielle de 2012, il avait lancé un appel au développement des soins palliatifs.
« Augmenter les moyens dévolus aux unités de soins palliatifs est la meilleure protection contre l’euthanasie ». Libération – Le 18 mars 2017
« En l’état, la loi Léonetti, ne me paraît pas la meilleure possible, mais elle a le mérite d’exister et il ne faut pas rouvrir ce débat. » Le Monde : réponse aux Décodeurs du 17 mars 2017