IVG
2EME EXTENSION DU DELIT D’ENTRAVE A L’IVG
Loi sur le Délit d’entrave à l’IVG du 16 février 2017 actuellement soumise au Conseil constitutionnel
Interdire les voix contestant la banalisation de l’IVG et proposant aux femmes des alternatives, c’est un aveu de faiblesse et une atteinte à la liberté d’expression. Le Conseil constitutionnel a déjà formulé deux « importantes réserves » d’interprétation.
« VOUS PENSEZ QU’UN AVORTEMENT MET UN TERME À UNE VIE. C’EST LÀ NOTRE DIVERGENCE PROFONDE : POUR VOUS, UNE FEMME QUI AVORTE, C’EST UNE FEMME QUI INTERROMPT UNE VIE. CE DISCOURS CULPABILISANT ET DISSUASIF À L’ÉGARD DES FEMMES, NOUS NE VOULONS PAS QU’IL SOIT DISSIMULÉ SOUS DES INFORMATIONS FAUSSEMENT SCIENTIFIQUES, À DESTINATION DES FEMMES QUI VEULENT RECOURIR À UNE IVG. »
Madame la ministre, Laurence Rossignol, à l’Assemblée nationale le 26 janvier 2017